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MAUBEUGE Ville
d'art et de culture
Ouvert du mardi au dimanche de 14h00 à 18h00 (accès libre)
Les différentes expositions du Grand Palais proposent une expérience grand public pour découvrir l’art autrement.
- Un espace digital préscénographié et pré-équipé de matériels numériques
- Une programmation régulière d’expositions numériques immersives avec deux projets par an
- Partage des coûts d’adaptation : économies d’échelle et création d’un modèle économique viable
- La possibilité d’associer présentation numérique et prise de parole : cours d’histoire de l’art, ateliers numériques…
- Un potentiel de privatisation pour la mise en valeur du tissu économique, entrepreneurial et créatif
La Réunion des musées nationaux – Grand Palais aux cotés de la Banque des Territoires, au titre du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) de l’Etat, et VINCI Immobilier créent Grand Palais Immersif, une nouvelle filiale spécialisée dans la production, l’exploitation et la diffusion d’expositions numériques, pour le public parisien, national et international.
Le Grand Palais Immersif a pour missions :
> la conception et la réalisation d’expositions numériques immersives, en synergie avec des musées, des producteurs audiovisuels et multimédias, des start-ups spécialisées dans le digital
> leur exploitation à Paris, dans un Grand Palais rénové et, en attendant, dans des espaces dédiés ;
> leur commercialisation, tant sur le territoire national dans des formats adaptés, qu’à l’international.
Grand Palais Immersif est né d’un engagement commun entre la Rmn – Grand Palais, la Banque des Territoires et VINCI Immobilier : rendre l’art accessible au plus grand nombre. Cela grâce à une dynamique résolument contemporaine et internationale, en valorisant l’innovation numérique sous toutes ses formes : scénographies immersives, médiation numérique, réalité virtuelle, réalité augmentée et mixte. Grand Palais Immersif porte l’ambition de devenir un acteur-clé sur le marché émergent des expositions numériques, avec une ligne éditoriale exigeante mariant le spectaculaire,
la narration et la transmission de connaissances.
La Rmn – Grand Palais apporte à Grand Palais Immersif son expertise dans la conception et la production d’expositions de qualité. Elle inscrit ce nouveau projet dans la continuité de l’exposition Sites Eternels en 2016 puis de l’exposition Pompéi au Grand Palais (plus de 200 000 visiteurs du 1er juillet au 31 octobre 2020), qui mêlaient oeuvres originales et environnement numérique.
La Banque des Territoires (Caisse des Dépôts) est opérateur dans le secteur de la culture depuis 2010 pour le compte des Investissements d’avenir. Elle est aussi un acteur majeur de l’inclusion et de l’attractivité des territoires, en lien avec les acteurs de l’innovation, et au coeur des enjeux de relance et de transformation (durable, numérique) de notre pays. Elle apportera autant ses expertises dans le domaine de l’innovation culturelle que ses capacités d’ingénierie territoriale, avec la conviction que la culture est essentielle pour créer du lien, réduire les inégalités sociales, rendre attractifs ou revitaliser des territoires, créer ou recréer de l’emploi localement.
VINCI Immobilier inscrit cette démarche dans le prolongement direct de son engagement en faveur de la culture, initié notamment à travers la charte « 1 immeuble 1 oeuvre ». Expert en promotion immobilière et en réhabilitation urbaine, VINCI Immobilier complète ainsi ses offres avec une approche culturelle originale, qui permettra de proposer aux collectivités l’implantation de nouveaux lieux d’exposition en partenariat avec Grand Palais Immersif. Ce partenariat permettra également à VINCI Immobilier de renforcer son positionnement dans la transformation de lieux en déshérence et l’animation des bâtiments en attente de développement.
Les premiers partenariats de Grand Palais Immersif se dérouleront avec le musée du Louvre, Iconem (startup spécialisée dans la numérisation des sites patrimoniaux), et la Fondation Mucha. Ils soulignent le rôle renforcé de la Rmn – Grand Palais au coeur de l’écosystème muséal et numérique, et sa capacité à associer dynamique entrepreneuriale et exigence culturelle.
exposition en cours: les secrets de la Joconde (du 7 avril 2023 au 17 septembre)
Pourquoi la Joconde est-elle le tableau le plus connu du monde ? Question simple en apparence mais dont les réponses variées, complexes, surprenantes permettent aux visiteurs d’accéder à une compréhension d’une part du mythe et surtout de l’œuvre en elle-même, au-delà des faux mystères et des clichés.
L’exposition propose ainsi une re-découverte du chef-d’œuvre de Léonard de Vinci à travers des récits et expériences sensorielles qui s’articulent à différents niveaux :
– la déambulation est ponctuée de contacts avec la « peau-paysage » qui enveloppe l’ensemble de l’espace d’exposition. Elle immerge les visiteurs dans un lieu inspiré des œuvres de Léonard de Vinci (1452 – 1519) comme la Joconde, la Vierge aux rochers, ou encore la Sainte Anne et propose au public des interactions. Les paysages issus de ces œuvres se composent et interagissent pour créer un univers panoramique animant l’espace. Le numérique, réputé comme médium et format « froid », séduit ici par sa dimension sensible et émotive, avec des textures graphiques inédites.
– différents récits visuels racontent les histoires, les anecdotes, la modernité et le processus qui a fait de cette peinture, l’icône qu’elle est devenue. Le public chemine ainsi dans des narrations visuelles à la fois instructives, sensitives et contemplatives. Six projections numériques en très grands formats évoquent la polysémie de l’œuvre de Léonard de Vinci :
1. L’origine du mythe
Au cours de sa vie, Léonard de Vinci a réalisé plusieurs portraits. Au sommet de sa gloire, a 48 ans, il se voit confier la commande du portrait d’une jeune femme, Lisa Gherardini que l’on appelle la Joconde.
Dans ses dessins, ses carnets ou sa peinture, il a cherché à comprendre comment représenter, dans toute sa complexité, la vie. Peinte à taille réelle, la Joconde semble être pour son créateur la représentation la plus fidèle de sa quête. Léonard de Vinci n’a jamais remis à son commanditaire, Francesco del Giocondo, le portrait de sa femme, il l’a gardé précieusement près de lui jusqu’à sa mort le perfectionnant sans cesse. C’est à ce prix qu’il a su rendre la vie sur un panneau de peuplier, au point de faire « trembler » ses contemporains devant ce miracle.
2. Un portrait vivant
Comme d’autres peintres avant lui, Léonard de Vinci place son personnage devant un paysage. Si la tradition italienne privilégie jusqu’alors la position de profil, dans celle venue d’Europe du Nord la vue privilégiée est le trois quart et le regard se tourne vers le visiteur. Le cadrage offre la vue des mains qui prennent vie. Le maître choisit surtout de peindre Monna Lisa avec une expression que peu d’artistes avant lui avaient osé représenter : le sourire. Léonard de Vinci s’est donc inspiré d’autres traditions picturales, en particulier la peinture flamande. Mais parce qu’il a su rendre la vie de son modèle comme nul autre auparavant, il a créé un chef-d’œuvre qui nous fascine encore cinq siècles plus tard.
3. Sous observation
Chaque année, conservateurs, restaurateurs et scientifiques contrôlent l’état de l’œuvre par des examens visuels et de l’imagerie de laboratoire très sophistiquée. Ainsi on comprend mieux la technique picturale virtuose de Léonard de Vinci, et notamment son célèbre effet de « sfumato » qui donne l’impression de réalité extraordinaire émanant de la Joconde. En estompant les lignes de contours, l’ensemble des éléments du tableau semblent ne faire qu’un seul corps. Pour lui, les ombres et les lumières doivent se fondre les unes dans les autres et se perdre « comme de la fumée ».
L’invention de cet effet pictural est pour l’artiste l’aboutissement de son travail de recherche et de son observation scientifique du monde.
4. Obsession Joconde
De très nombreux peintres rendent hommage à la composition de Léonard de Vinci. Dès sa création, la Joconde fut copiée et imitée. Le tableau n’était pas achevé que le jeune Raphaël trouvait dans la Joconde une puissante source d’inspiration pour ses propres œuvres. Elle le fut ensuite pour de très nombreux portraits de femmes et d’hommes de toute l’Europe jusqu’au XIXe siècle puis au XXe siècle les artistes tentent de déconstruire et détourner ce modèle tout en renforçant davantage encore le mythe.
5. On a volé la Joconde !
Ou comment le tableau le plus célèbre du monde a été volé puis retrouvé à Florence avant d’être restitué au musée du Louvre après une tournée d’adieux en Italie. Cette affaire qui a passionné la presse du monde entier a popularisé l’image de Monna Lisa et renforcé davantage encore son mythe.
6. Jocondomania
Depuis le vol de la Joconde en 1911, l’image du tableau n’a cessé de se répandre à travers le monde. Son succès grandit continuellement à partir de la seconde moitié du XXe siècle et le visage de la Joconde continue à inspirer les artistes mais également le monde de la publicité. Son image comme son nom se retrouvent déclinés pour des usages aussi nombreux que variés.
Le parcours
Chacune des projections propose des imaginaires différents ainsi que des animations adaptées à chaque contenu :
– des dispositifs interactifs poursuivent cette mise en image et sont destinés à provoquer un engagement du visiteur. Ce dernier peut en effet « toucher » ces œuvres numérisées, les manipuler, en observer le grain et les moindres détails, comme il n’aura rarement pu le faire auparavant.
– les différentes expériences proposées permettent une transmission dynamique des connaissances. Le public vit alors une véritable rencontre avec des chefs-d’œuvre mythiques qui deviennent accessibles à tous.
La Joconde, exposition immersive, propose à un large public, par son format, de renouveler l’expérience d’une visite d’exposition et le rapport de chacun à cette œuvre emblématique. L’ambition est importante puisqu’il s’agit d’articuler innovation esthétique, narrative et technologique, tout en étant vigilant à l’accessibilité et l’implication du public. Cette création offre une vision singulière de l’œuvre de Léonard de Vinci, à la fois précise et documentée, ainsi qu’un point de vue artistique fort et original.
Le visiteur peut approfondir et partager ses connaissances sur les sujets développés dans l’exposition par l’expérimentation et l’interaction offertes dans des modules ludiques, séduisants et intuitifs où l’innovation technologique se met au service de l’éducation et de la découverte.
scénographe : Sylvain Roca
direction d’exploitation et production numérique : Artisans d’idées réalisateur : Nicolas Autheman
conception graphique : Sabir Studio
conception lumière : Aura
musique : Rone
design sonore : Elias Arias / Mardi8
Service culturel
- Pôle culturel Henri Lafitte, place Sthrau 59600 Maubeuge
- 03 27 53 75 49
- service.culturel@ville-maubeuge.fr